Je suis plus que fière de vous annoncer que je suis maintenant officiellement une créatrice pour le site web Quiltable.com. Dès à présent, vous pouvez voir et acheter mes motifs numériques en suivant ce lien (cliquez sur l’image ci-dessous) :
De nouveaux motifs seront ajoutés au fur et à mesure que je les crée! Voici un de mes motifs populaire qui s’appelle « Butterfly Rose E2E » :
Si vous ouvrez directement le site Quiltable.com, vous pouvez les trouver en choisissant « Shop » dans le menu, puis « Designers »
Puis, vous faites défiler la page pour voir ma photo et vous cliquez sur ma photo!
Voici à quoi ressemble ma page. Mes motifs sont plus bas sur la page…
Tous mes motifs sont également visibles sur mon site sous la rubrique Motifs, puis « Mes Créations : Motifs Numériques en Vente ». Si vous préférez acheter par chèque ou par virement bancaire en France, vous pouvez m’envoyer unemail.
Je peux fournir les motifs dans les formats suivants : .hqv, .qli, .ssd, .cqp, .iqp, .ldf, .plt, .dxf, .svg, .txt, .pqp, .qcc, .pat, et .bqm.
Si vous avez récemment acheté un Pro-Stitcher (ou un autre système de matelassage assisté par ordinateur avec votre longarm), voici quelques pistes de réflexion:
Le matelassage assisté par ordinateur ne signifie pas un matelassage parfait immédiatement
Un motif numérique sera toujours identique/répétable, mais quand vous commencez à ajouter des points aux 3 couches de votre ouvrage, l’ouvrage en lui-même change (il rétrécit) et ceci peut rendre le réalignement délicat au fur à mesure que vous avancez sur le patch. Le pire étant avec des motifs très dense.
Tous les motifs numériques ne sont pas conçus avec un niveau de complexité équivalent.
Il y a des avantages énormes avec le matelassage numérique, mais d’une certaine manière le matelassage numérique est plus technique que le piqué-libre, par exemple pour le réalignement
Si vous voulez bien maîtriser votre matelassage numérique et votre ordinateur, il est très important de suivre un cours approfondi sur l’utilisation. Il serait dommage d’avoir investi dans l’achat d’un Pro-Stitcher et de ne pas pouvoir en tirer le maximum.
Je propose des cours individuels et approfondis sur le Pro-Stitcher Premium, le Pro-Stitcher Lite ainsi que sur le logiciel de dessin Pro-Stitcher Designer (qui est également fourni avec votre Pro-Stitcher). Si cela vous intéresse, il y a plus d’informations sur mes cours ici. Vous pouvez me contacter par email pour plus de renseignements.
J’ai eu l’opportunité de rendre visite à mon père et sa femme récemment. Ils habitent aux USA près de Seattle. Avant d’y aller, j’ai réalisé un petit cadeau pour eux – un coussin avec le symbole de Seattle, le « Space Needle ». J’ai créé deux motifs avec le Pro-Stitcher Designer : un texte avec le mot « Seattle » et l’emblème.
Mon Space Needle
Le Texte « Seattle »
Ensuite, j’ai matelassé le Space Needle normalement et j’ai réalisé deux blocs arrondis sur chaque côté avec du fil couché ainsi que le texte de Seattle en-dessous !
Une fois le matelassage terminé, j’ai utilisé mon nouveau tampon avec un médaillon pour remplir les blocs arrondis. A l’intérieur du coussin j’ai tamponné mon logo !!
Et voici le résultat final ! Mon père et sa femme étaient très contents de leur cadeau!!
Comment choisir la couleur de fil à utiliser quand vous matelassez votre patchwork ? Ceci est un choix personnel, mais si on ne sait vraiment pas quelle couleur utiliser, voici une idée pour trouver la couleur parfaite.
Dans la théorie des couleurs, un des termes utilisé est la valeur – ce qui indique le niveau de luminosité d’une couleur allant du noir au blanc, ou du plus foncé au plus clair. Regardez le patchwork. Si votre patchwork est plutôt dans les tons chauds, choisissez une couleur de fil de valeur moyenne dans un ton chaud. A l’opposé, si le patchwork est plutôt dans les tons froids, choisissez une couleur de fil de valeur moyenne mais froide.
Nous avons choisi (avec la cliente) la couleur taupe chaude (3ème en partant de la gauche).
Les couleurs vertes et grises (couleurs froides), et taupes et or (couleurs chaudes) sont souvent de bonnes couleurs pour commencer.
Nous avons choisi (avec la cliente) le rouge brillant.
Pour ce patch, j’ai sélectionné des fils de couleurs plutôt froides pour les essais
Finalement, nous avons choisi le fil noir pour la partie centrale et un fil invisible pour la bordure.
Un ami était en Grèce récemment et a pris un joli photo d’un escalier qu’il a vu sur l’ile de Crète. En voyant sa photo, j’ai pensé que le rembarde de l’escalier fera un très beau motif de matelassage.
Photo prise par Kim Salzwedel sur l’ile de Crète
Pour commencer à faire le motif, j’ai importé sa photo pour l’utiliser comme fond d’écran. Ensuite, j’ai créé la fleur du milieu avec l’outil de Dessin « Feuille », en faisant quelques manipulations pour l’avoir dans la forme que je voulais. J’ai fractionné la ligne pour que le début de la feuille soit au centre, puis j’ai multiplié et retourné pour créer la fleur.
Avec le fond d’écran de l’escalier, j’ai rajouté les rembardes en utilisant l’outil de Dessin Ligne et j’ai relié le tout pour avoir une base de travail.
J’ai copié la base pour faire un peu plus longue. Puis, j’ai pensé que un chevron avec ce motif sera joli …
Et au final, voici mon joli motif chevron des escaliers de Crète !!
Il y a plusieurs principes mathématiques que nous associons souvent avec la photographie : Le nombre d’or, le ratio de Fibonacci, et la règle des tiers. Pouvons-nous les utiliser dans le patchwork – par exemple, quand nous voulons trouver la taille idéale pour une motif en bord-à-bord ou pour une bordure ? La réponse est un grand « Oui ».
Le nombre d’or est dérivé d’un concept mathématique qui donne le nombre irrationnel phi ou Φ, qui équivaut approximativement à 1,618. Il est censé être la proportion parfaite !
Un peu d’histoire, Leonardo Fibonacci (vers 1170-1250) était un mathématicien italien qui a conçu une séquence de nombres où la relation d’un nombre au suivant ou au précédent fournissait des proportions parfaites. Les mathématiciens et les artisans utilisent cette suite de nombres depuis lors. Certaines quilteuses utilisent ces chiffres pour planifier les proportions de leurs créations, notamment leurs bordures. La séquence de numéros Fibonacci est : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, etc. Si on divise le 10e nombre (89) par le 9e nombre (55), on arrive au nombre d’or 1,618!
Dans le patchwork, pour déterminer la hauteur d’un motif pour matelasser un bord-à-bord, on peut utiliser le ratio de 1 à 1,618, mais également de 0,618 à 1. En pratique, par exemple, si la taille des blocs dans un patchwork est de 20 cm, on fera l’équation 20 cm * 0,6 = 12 cm ou 20cm * 1,6 = 32 cm. Notre motif en bord-à-bord sera visuellement joli avec des motifs soit de 12 cm ou de 32 cm. Si le patchwork est de 200 cm², on divise par 1,6 plusieurs fois et on arrive alors aux mêmes chiffres. 200/1.6 = 125/1.6 = ~78/1.6 = ~49/1.6 = ~32/1.6 = ~19/1.6 = ~12/1.6 = 7.5 etc… Voici un exemple visuel avec 12cm, 19cm , et 32cm sur un patchwork de 200cm² matelassé avec le motif Éventail de Baptiste. Toutes les tailles sont visuellement belles, et il faut donc choisir la densité du matelassage que vous souhaitez.
Sauf si un patchwork est destiné à un show ou pour être suspendu sur un mur, nous réalisons des patchworks pour qu’ils puissent être utilisés. Et s’ils sont utilisés, ceci est souvent synonyme d’avoir besoin de les laver. Mais, avez-vous peur de laver vos patchworks ?
Si vous savez que vous allez laver souvent vos patchworks, il est préférable d’utiliser un molleton coton. Le molleton coton est résistant mais toujours léger et respirant. Si vous n’avez pas du 100% coton, vous pouvez utilisez du 80% coton/20% polyester, qui est presque aussi résistant.
Il est bien entendu possible de laver vos patchworks avec quelques précautions. Il est toujours mieux de les laver à la main, ou à défaut avec le lave-linge en mode Délicat ou Laine et avec de l’eau froide. Mais sachez également que si votre patchwork est très sale, vous pouvez le laver dans un cycle normal avec de l’eau froide.
Voici d’autres astuces pour laver vos patchworks :
Avant de le laver, vérifiez qu’il n’y a pas d’endroit où les coutures se sont ouvertes un tout petit peu et qu’il faut réparer. C’est toujours plus simple de faire des réparations quand le patchwork est sec.
Utilisez un détergent qui convient à des tissus délicat avec un pH neutre, sans odeur, sans produit blanchissant, ni assouplissant.
Si l’essorage est programmable sur votre lave-linge, choisissez un essorage léger
Utilisez des lingettes anti-transfert de couleur comme le DéColor Stop (« color catchers » en anglais) qui capte les couleurs de l’eau de lavage et permet de mélanger des couleurs avec du blanc : 2 ou 3 pour des couleurs ‘medium’, plus si couleurs foncés. Si vous avez des tissus qui perdent beaucoup leurs couleurs, vous pouvez même bâtir (à la main avec des très grands points) des lingettes DéColor Stop aux endroits susceptibles de déteindre.
Utilisez un petit peu de Vanish Oxi-Clean si votre patchwork a des couleurs claires contre les couleurs foncées (et pour des taches).
JAMAIS nettoyer votre patchwork à sec !!
Si vous avez besoin de les mettre au sèche-linge, utilisez le cycle avec le moins de chaleur possible et sortez le patchwork avant qu’il soit 100% sec pour finir le séchage à l’air. Trop sécher un patchwork est néfaste pour la durabilité et la tenues des couleurs des tissus.
J’ai visité quelques expositions cette année. Voici un petit résumé en photos !
L’Amérique du Sud était à l’honneur cette année dans le site de l’Ancien Théâtre. Quelques beaux patchworks de l’exposition « Color, Sequences & Improvisation » par Carolina Oneto, une artiste Chilienne qui réside en Argentine.
Des patchworks de l’exposition « La Couleur, Une Obsession Enchantée » de Cecilia Koppmann, une artiste originaire d’Argentine. Elle travaille principalement avec ses propres tissus qu’elle a teint à la main.
Et la dernière exposition dans l’Ancien Théâtre que j’ai vu, « Jeu de Couleurs », était de l’artiste américaine Cindy Grisdela.
J’ai particulièrement aimé le matelassage qu’elle a fait avec de nombreux différents motifs de remplissage dans chaque couleur. Voici un gros plan du premier ouvrage à droite. L’ouvrage s’appelle « Fireworks » (ou Feu D’Artifice »)
A l’Espace des Tisserands, une autre site à Sainte-Marie-aux-Mines, il y avait des patchworks de l’exposition « Des Moments Inoubliable » de Juana Castañeda & ses élèves d’Espagne.
Il y avait également l’exposition « Wide Horizons VIII » du groupe SAQA Europe & Moyen Orient. J’ai pu discuter avec une artiste Italienne, Paola Machetta, d’un de ses patchworks, ainsi que celui d’une de ses amies, Giovanna Nicoli. Le travail de Paola est à gauche et représente sa ville, Trieste, qui est à la frontière avec l’Europe de l’Est – et le patchwork s’appelle « East ». Le patchwork de droite est celui de Giovanna et représente ses émotions quand elle a su que la guerre en Ukraine a commencé. Le patchwork s’appelle « Chaos ».
L’exposition d’Isabel Muñoz d’Espagne, « Quilts Voyageurs » était vraiment intéressante. J’ai adoré ses patchworks noir et blanc où elle a peint avec le fil, ainsi que les autres où elle a prolongé le motif avec le matelassage – une excellente idée !
Enfin le dernier jour, je suis allée voir un des sites à Lièpvre. Il y avait des patchworks réalisés par Peter Hayward, un anglais qui vit en Espagne. Il utilise une méthode de tissage que je n’avais encore jamais vu et que je trouve très belle. Sur la première photo, il est en compagnie de Leslie Main, une éducatrice américaine pour Handi Quilter. Ce patchwork a gagné de multiples prix à Houston (2e meilleur patchwork dans sa catégorie, ainsi que le prix du public), et le prix du meilleur patchwork du Spanish Patchwork Festival à Sitges, en Espagne. Le patchwork s’appelle « Steering By the Stars« . Et le message sur son patchwork de la Statue de la Liberté m’a beaucoup touché.
Il y a des astuces pour rendre le matelassage plus simple et plus joli en même temps … en voici quelques-unes que j’ai utilisées sur mon dernier patch cliente.
Quand je veux tester un motif en piqué-libre, sans avoir à enlever mes points (dans le cas où je n’aime pas le motif), je teste toujours avec une plaque en plexiglass (polystyrène transparent lisse) sur laquelle j’ai rajouté du scotch de peintre tout autour pour ne pas dépasser les bords. J’ai acheté une plaque taille 50 cm x 70 cm pour ma Fusion, car elle rentre parfaitement sur mon espace de travail. Pour une Amara de 20 pouces, je recommanderais une plaque de largeur 40 cm et aussi longue que vous souhaitez pour tester vos motifs. Vous pouvez également utiliser du Quilter’s Preview Paper. Ensuite, vous placez le plexiglass sur votre espace de travail et vous utilisez un stylo effaçable à sec pour dessiner. J’ai trouvé que le meilleur outil pour essuyer mes dessins est un petit bout de tissu en coton – ou en microfibre
Pour les règles, si je vais faire le même motif sur plusieurs blocs, j’utilise des autocollants en forme de flèches pour bien me montrer où je dois m’aligner chaque fois. Vous pouvez également utiliser un petit bout de scotch de peintre. L’important c’est que le scotch ou l’autocollant ne laisse pas de marques, ni de colle sur votre règle et qu’il soit facile à enlever.
Cette année, j’ai eu le privilège d’être la traductrice officielle pour les cours Handi Quilter au Carrefour Européen du Patchwork à Sainte-Marie-aux-Mines. Il y a eu 4 cours donnés par Leslie Main, éducatrice nationale américaine (MainStreet Designs), et 3 cours par Patricia Bussemeier, éducatrice Handi Quilter Allemagne. Il y avait des personnes de France, bien sûr, mais également de Belgique, du Luxembourg, des Pays Bas, de Slovaquie, du Danemark, d’Allemagne, du Brésil et de Suisse ! Vraiment des cours internationaux ! J’ai été ravie de revoir des personnes que je connais, et également de faire de nombreuses nouvelles ami(e)s!! Et j’ai tellement parlé pendant les 4 jours que j’ai perdu ma voix … mais ne vous inquiétez pas – ça y est, je l’ai retrouvé !!
Dans le premier cours du salon, Leslie a parlé des fils, aiguilles et tensions – la TNT (Thread-Needles-Tensions) du matelassage. C’est probablement le cours le plus important à suivre car Leslie a donné les étapes à suivre pour trouver et résoudre les problèmes de tension. Ensuite, l’après-midi, c’était un cours beaucoup plus en détails sur le fil… Les élèves ont énormément appris sur tous les aspects du fil – sur les différentes tailles, les composants, comment et pourquoi le fil réagit, et comment avoir une jolie tension sur le patch. Et surtout, elles n’ont plus peur des fils et savent comment régler la tension. Elles ont été ravies !
Ensuite, Patricia Bussemeier a donné les cours de la 2è journée – le cours du matin concernait l’installation du patch et comment préparer la machine pour le matelassage, et le cours de l’après-midi sur les différentes formes de base pour le piqué-libre.
La 3è journée était à nouveau des cours avec Leslie Main dédiés au dessin des plumes le matin et sur l’utilisation des règles l’après-midi. Les plumes et les règles n’ont plus de secrets pour les élèves !!
Enfin, le 4e et dernier jour, il y avait à nouveau le cours sur les différents formes de base pour le piqué-libre avec Patricia le matin. Et pendant le cours de l’après-midi, les élèves ont fait un petit projet d’un oiseau avec la méthode de « Quilt as you Go » (Matelassage au fur et à mesure) ! Les élèves ont très bien travaillé et ils sont rentrés avec de jolis oiseaux !
N’hésitez pas à vous inscrire à des formations de ce type pour découvrir de nouvelles techniques ou vous perfectionner. C’est également un moment de convivialité formidable pour échanger avec d’autres patcheuses.