Thanksgiving est une fête américaine qui a lieu le quatrième jeudi du mois de novembre. C’est un moment fort dans l’année où chaque américain qui la célèbre réfléchit aux choses pour lesquelles ils sont reconnaissants. En ce jour de Thanksgiving 2021, je suis reconnaissante et je veux exprimer ma gratitude ici.
Merci à ma famille pour tout leur soutien, à mes amis pour leur amitié, à mes clientes pour qui j’ai fait du matelassage et à toutes les personnes que j’ai formées pour leur confiance.
Je suis reconnaissante d’avoir pu aller aux Etats-Unis et voir mes parents cet été, ainsi que de suivre une formation pour devenir technicienne agréée Handi Quilter.
J’ai eu le grand plaisir d’intervenir au cours de mon séjour aux Etats-Unis dans le live sur l’histoire du patchwork en France et j’ai pu montrer quelques-uns de mes ouvrages, notamment celui de mon interprétation du Loup Garou de ma cousine.
Et j’ai coché une case de plus sur ma liste des rêves : exposer un patch dans un grand show – Le Carrefour Européen du Patchwork – mon Quilt Météo
Pour toutes ces choses, ainsi que pour la santé pour moi et mon entourage, je suis très reconnaissante.
Happy Thanksgiving to All !!
Voici mon dernier patchwork cliente que j’ai matelassé en piqué-libre – le message d’amour et d’amitié sur le chemin du patchwork est tellement vrai !
Une longarm est une machine qui peut matelasser beaucoup de choses – tous types de tissus, y compris du cuir, du jean, et de la flanelle. Mais, est-ce possible de matelasser du molleton extrêmement épais également ? C’est une question que je me posai depuis longtemps – et j’ai décidé de le tester cette semaine pour savoir.
Oui ! C’est possible.
Depuis trois ans, j’avais un kit d’appliqué collé avec du tissu flanelle qui attendait sagement que je le réalise. C’est un patch édredon de 1m x 1m conçu par Florence Chambe de L’Atelier des Cœurs .
Le molleton épais édredon « fluffy » est bien nommé car il est extrêmement épais – 7.5 cm (3 pouces) et il pèse 500 gr/m².
Avant de commencer le matelassage, il fallait que je mette mon pied « Glide Foot » (le pied pour glisser) car avec cette épaisseur, impossible d’utiliser un autre pied.
En raison du nombre de couleurs différentes, j’ai choisi d’utiliser du fil invisible (Monopoly de Superior Threads) sur le top, et du fil Bottom Line (taille 60) d’une cannette pré-embobiné SuperBOB.
Il fallait que je décide comment le matelasser pour garder l’aspect ‘édredon’. Je savais que je voulais matelasser autour de tous les appliqués collés et donner du relief au reste de l’édredon. Avec autant d’épaisseur de molleton et la flanelle, qui est très agréable à matelasser, avoir la bonne tension des fils était extrêmement simple.
Une fois le matelassage terminé, j’ai rajouté le biais sur le top et je l’ai rabattu à la main … mais comme c’est très épais, il me fallait un autre technique pour que ce ne soit pas trop difficile. J’ai mis une petite ligne de colle sur le biais. Puis, une fois collé, je l’ai fixé avec le fer à repasser. Ensuite, je n’avais plus qu’à faire un point invisible sur le dos pour bien maintenir le biais.
Et voila! Un super joli édredon terminé – et un projet en attente de moins !!
C’est un sujet qui fait débat entre les quilteuses qui préfèrent presser leurs coutures sur un côté ou ouvrir les coutures. Personnellement, avec chaque projet avant de commencer, j’évalue mon patchwork et je réfléchis au matelassage que je voudrais, puis j’ouvre mes coutures ou je presse sur le côté en conséquence.
Quels sont les avantages ( ▲ ) et les inconvénients ( ▼ ) de chaque méthode si vous matelasser ? Je pense que le sujet mérite discussion.
Voici quelques situations et les avantages ou inconvénients de chaque quand vous matelassez un ouvrage – avec une longarm ou une machine domestique :
Coutures
Ouvertes
Pressées sur un côté
Matelassage Custom
▼
▲
Solidité
▼
▲
Régularité de volume
▲
▼
« Bearding »
▼
▲
Matelassage Custom
Si vous voulez matelasser votre patchwork en mode ‘custom’ (chaque bloc est matelassé d’une manière différente sur tout le patch), une des pratiques de base est de coudre dans les coutures. Cette méthode sépare chaque pièce et définit le pièçage. Si vous ouvrez les coutures, il n’y a pas de côté bas du pli dans lequel nous pouvons coudre dans les coutures. Même la personne la plus experte en matelassage ne pourra pas être précise autour d’une ligne et chaque petit déviation sera très visible. Pour éviter cela, la quilteuse choisit un côté du tissu et matelasse à un ou deux points plus loin du pli de la couture.
Solidité
Si vous matelassez directement sur une couture qui est ouverte, les points de matelassage ne sont pas en train d’être cousus sur du tissu – ils sont directement sur les points de couture du top. Ces endroits risquent de s’ouvrir avec le temps et le dos n’est pas en train d’être ‘attaché’ au top.
Si vous pressez d’un côté et vous matelassez dans les coutures, les points de matelassage passent à travers les deux tissus, puis le molleton et puis le tissu de dos. Ceci est BIEN mieux fixé et votre patch tiendra mieux dans le temps avec les lavages.
Régularité de volume
Une point très positif, quand on choisit d’ouvrir les coutures, est que le top est mieux équilibré en terme de volume et votre pièçage est plus mathématiquement exact car la partie pliée du tissu de votre top ne rentre pas dans la marge de couture. Pour mes ouvrages avec beaucoup de coutures sur le biais / en angle, j’ai besoin de plus de précision.
Si vous choisissez de presser les coutures vers un côté, il est important d’inverser les côtés pour que les coutures s’emboitent les unes dans les autres. Ceci évite trop de volume – et peut éviter les déformations, les aiguilles cassées, etc.
« Bearding »
Les coutures ouvertes augmentent les chances que le molleton (comme les molletons polyester très gonflants ou le molleton 100% laine) sorte à travers les coutures et se voit sur l’extérieur (en anglais, cette phénomène s’appelle « bearding »). Si c’est le cas, la solution est de réduire le nombre de points par pouce.
Je voulais, depuis longtemps, proposer ce lexique / dictionnaire anglais-français spécifique au matelassage avec des machines et cadres longarm de Handi Quilter car je connais les mots en anglais du matelassage machine, mais parfois, je cherche les mots exacts en français. Comme pour moi, j’imagine que d’autres personnes cherchent également les traductions des mots.
English
Français
Notes
backing
tissu de dos / doublure
backing pole (belly bar)
barre d’appui
pour le dos du patch (barre ventrale en mode standard)
basting (tacking of top, sides and bottom)
bâtir / faufiler
batting (American) / wadding (British)
molleton / ouatine
batting storage pole
barre de pose du molleton
bearding
l’effet peluche du molleton sorti par l’arrière du patch
cela peut arriver avec du molleton 100% coton – il faut mettre le côté petites fossettes sur le dessus (face vers le haut) et le côté à l’aspect de bouton doit être face vers le bas
binding
biais
bobbin
canette
type M sur les longarms Handi Quilter
bobbin case
boîtier de canette
bobbin winder
bobineur externe pour canette
border
bordure
brackets
crochet
buildup
accumulation
carriage
chariot
carriage encoder
connecteur du régulateur de point / encodeur du chariot
chalk
craie
channel lock
verrouillage des axes
existe en électromagnétique ou manuel
clamp
pince
courte = à saisir facile, longue = super, en forme de « C » = pince de maintien