Si vous avez une machine longarm Simply 16, Avante, ou Fusion – vos poignées ne sont pas programmable comme sur les machines plus récente comme l’Amara, la Forte et l’Infinity. Néanmoins, nous pouvons contourner cela et rendre une tâche en particulier beaucoup plus simple en utilisant une souris sans fil.
J’ai acheté la « Souris à Stylet Optique de Poche sans Fil » sur Amazon.
Cette souris est surtout utile quand vous voulez marquer une aire avec Multi-Point. Au lieu d’avoir besoin de constamment regarder en haut pour sélectionner le Multi-Point, puis regarder en bas sur votre ouvrage pour trouver le prochain point que vous voulez viser, vous dirigez le souris pour qu’elle reste sur le Multi-Point, puis vous avez juste à cliquer avec la main en gardant votre regard sur votre patchwork. C’est extrêmement pratique – et ergonomique !
Voici une petit vidéo de démonstration de l’installation et l’utilisation de la souris sans fil :
Pour l’année 2025, je vous propose de continuer à approfondir vos connaissances avec les logiciels du Pro-Stitcher et Pro-Stitcher Designer du confort de votre propre maison – avec Zoom. Si vous ne connaissez pas Zoom, c’est un logiciel de communication qui combine la vidéoconférence , les réunions en ligne et la collaboration mobile! Vous pouvez y accéder depuis un ordinateur, ou même de votre téléphone portable.
Je reçois souvent des questions sur l’utilisation des 2 logiciels et je suis certaine que s’il y a une personne qui pose la question, il y en a plusieurs autres qui aimeraient connaitre la réponse également. C’est pour cela que j’ai décidé de faire les séances d’une heure avec une leçon de 15 minutes sur un sujet spécifique, suivi de 45 minutes pour les questions et réponses.
Pour le premier trimestre de 2025, je vous propose une séance Pro-Stitcher chaque 2ème mardi du mois entre 19h30 et 20h30. Voici le planning des Zooms :
14 janvier 2025 – SUJET : « Area » Comment l’utiliser pour le matelassage en Custom
11 février 2025 – SUJET : « Reposition » Comment repositionner avec précision
11 mars 2025 – SUJET : « Wrap » Qu’est-ce que c’est et comment l’utiliser
Pour le premier trimestre de 2025, je vous propose une séance Pro-StitcherDesigner chaque 2ème mercredi du mois entre 19h30 et 20h30. Voici le planning des Zooms :
15 janvier 2025 – SUJET : « Premiers Pas avec PSD » Découverte des possibilités
12 février 2025 – SUJET : « Outils de Dessin » Comment créer et modifier un motif
12 mars 2025 – SUJET : « Outils de Vectorisation Automatique et Baguette Magique »
Le prix d’une séance est 20€/personne. Il faudra minimum 2 personnes inscrites pour que la séance ait lieu. Si vous êtes intéressé, merci de me contacter par email (kim@latelierdulongarm.com) ou par téléphone au +33 7 69 95 99 38
Pour le reste de l’année, et en fonction de vos disponibilités, je planifierai les dates et heures, et je vous tiendrai au courant ici sur le blog et dans ma newsletter !!
Dans la série des publications à propos de la tension de fil, nous avons déjà vu plusieurs astuces liées aux tests de tension. Quand vous voulez utiliser du fil très glissant (comme le fil polyester, Magnifico de Superior Threads, ou le Poly 40 de Gunold, ou encore le fil Glide de Fil-Tec), parfois le fil ne déroule pas régulièrement de la bobine/cône, ce qui peut causer des petites boucles sur le top, ou des sauts de points. Comment gérer cela ?
Credit Photo : Prise sur Facebook dans le groupe « Pro-Stitcher Posse »
Le premier point à verifier est la manière dont vous avez tendu votre patchwork. Le sandwich ne devrez pas être comme un tambourin, car ceci cause des rebonds du sandwich et le point ne peut pas se former. Vous devez pouvoir mettre votre pouce en dessous du sandwich et puis pousser sur le sandwich et essayez d’attraper la première articulation de votre pouce avec l’autre main. Si ensuite vous pouvez tenir les 3 couches du sandwich avec la main du haut, le sandwich est correctement tendu. Si vous ne pouvez pas tenir les 3 couches, alors votre sandwich est trop tendu. Relâchez un petit peu la tension.
Le deuxième point de vérification est votre mât d’enfilage. Le fil doit rester bien dans le mât d’enfilage. Pour être certaine qu’il ne glisse pas, je bloque le mât d’enfilage avec un bout de molleton, comme ci-dessous.
Si vous avez des grandes cônes de 3000 ou 5000 mètres (ou plus) et que le fil glisse très facilement, il faudra utiliser le filet de protection qui est fourni avec votre cône (ou en acheter sur Etsy). Vous le mettez comme ceci, pour que le filet ne remonte pas et pour que le fil ne se coince pas sur le haut non plus :
Si vous avez des plus petits cônes (par exemple, avec 1000 mètres) vous pouvez également utiliser un distributeur de fil, comme le « Ultimate Thread Dispenser » de Wonderfil. Cet outil gère le fil pour qu’il sorte de manière très régulière car il a une base qui tourne. C’est une concept très intéressante… mais il fonctionne uniquement avec les petites cônes.
Et dernier astuce, ralentir … surtout quand vous arrivez et repartir d’une pointe (avec le Pro-Stitcher, c’est la vitesse et l’accélération de l’Opti-Stitch qu’il faut réduire).
Tout le monde le sait, le matelassage « CHANGE » le patchwork. Pas seulement dans le rendu final, mais également dans la taille du patchwork fini, car il y a ce qu’on appelle le « rétrécissement » causé par
la densité du matelassage – c’est à dire la taille ou l’échelle du motif choisi. Plus le motif est petit, donc plus de matelassage sur le patch, donc plus de rétrécissement et raideur du patch
la taille du fil – malgré sa finesse, il prend quand même de la place
l’épaisseur du molleton utilisé – si vous avez un molleton plus épais (ou plusieurs molletons), il y aura plus de rétrécissement qu’avec un molleton plus fin.
l’épaisseur des tissus utilisés
Au fur et à mesure de l’avancement, surtout à l’usage d’un ordinateur comme le Pro-Stitcher, mais également d’un pantographe, on s’attend à ce que le motif rentre exactement à chaque passage sans changer de place. Le motif en lui-même ne change pas et est exact – mais le patchwork change.
Quand vous matelassez votre patchwork vous pouvez travailler uniquement dans votre espace de travail. Une fois terminé, vous avancez le patchwork en le roulant sur les barres du cadre. Dans le cas de l’usage de Pro-Stitcher, parfois vous voyez que le patchwork ne s’est pas enroulé complètement droit sur vos barres. Comment faire pour rectifier ce problème? Voici 8 solutions possible !!
Option 1 – Considérer de matelasser avec une motif où l’alignement exact n’est pas nécessaire pour vous affranchir du problème
Option 2 – Augmenter l’échelle du motif : moins de matelassage = moins de rétrécissement = moins de décalage du motif
Option 3 – Attacher le patchwork en entier en bâtissant le patch de haut en bas pour mieux stabiliser le patchwork avant de commencer le matelassage
Option 4 – « Malaxer le Patchwork » – au fur et à mesure de l’avancement, malaxer le patchwork déjà matelassé qui est enroulé sur la barre du haut (la barre releveuse) en bloquant l’axe horizontale pour vérifier si le patch reste bien droit.
Option 5 – Avancer seulement autant que de besoin pour matelasser (sans aller au maximum de votre espace de travail). Les résultats de matelassage sont qualitativement meilleurs quand vous matelassez au plus près de vous.
Option 6 – Si vous travaillez avec un Pro-Stitcher ou un pantographe, utiliser un point facilement identifiable au milieu du patch pour faire le réalignement. Les patchworks ont tendance à rétrécir vers le centre avec le matelassage. En utilisant un point vers le centre, votre réalignement sera donc plus précis.
Option 7 – Utiliser du Sopalin ou un petit bout de molleton pour placer entre la barre et votre patchwork – ce qui change légèrement l’alignement du patchwork
Option 8 – Si vous travaillez avec un Pro-Stitcher, matelasser un petit peu plus doucement et utiliser vos mains pour gérer le patchwork pendant que la machine travaille.
Vous avez plusieurs options quand vous décidez de votre tissu de dos pour votre patchwork. Il est fortement recommandé d’avoir minimum 10 cm à 15 cm de plus en largeur que votre top pour le tissu de dos. Mais, si vous n’en avez pas suffisamment – ou la taille exacte de votre top, comment faire? Il y a toujours des solutions !!
Option #1
Ajouter du tissu avec un point de bâti pour agrandir votre tissu de dos pour qu’il soit suffisamment large pour l’attacher aux barres de votre longarm et stabiliser les côtés. Ci-dessous, vous voyez sur la photo de droite que le tissu de dos est 1 à 2 cm plus grand que le top sur les côtés mais il y en a suffisamment sur le haut et le bas. J’ai ajouté avec ma machine domestique en point de bâti des bandes de tissu d’un vieux drap que j’ai coupé sur les deux côtés. C’est limite, mais ça passe ! Une fois le matelassage terminé, vous avez juste besoin d’enlever les points de bâti et c’est bon.
Option #2
Piécez plusieurs différents grands morceaux des tissus restant de votre top pour créer un dos suffisamment grand.
Option #3
Rajouter une bande au milieu de votre tissu de restes ou de bloc de plus que vous avez fait. Cette bande fera partie intégrante du dos de votre patchwork.
Il y a quelque semaines, je vous ai donné la première astuce pour tester votre tension de fil (voici le lien, si besoin). Et cette semaine, c’est l’heure de la deuxième astuce !
Si vous avez changé la tension au niveau du tensionneur (étape 6 sur le schéma), le fil déjà passé jusqu’à l’aiguille (étape 12) est toujours à « l’ancienne » tension. Il est donc indispensable de faire quelques zigzags pour défiler ce fil et arriver au fil « nouvelle » tension (environ 50 cm / 20 pouces de fil), AVANT de faire le nouveau test de tension.
Comment évaluer une bonne tension à contrario d’une mauvaise tension? Une bonne tension est une tension qui est équilibrée entre le fil du haut et du bas. Le nœud se trouve coincé au milieu du molleton. Il est toujours plus simple d’avoir une bonne tension avec du molleton plus épais – le plus fin le molleton est, le plus difficile est d’avoir une bonne tension. Pour cette raison, il est recommandé d’avoir la même couleur de fil en haut et en bas.
Une tension incorrecte se distingue dans les courbes et dans les pointes. Il est également plus simple de voir des problèmes de tension quand les points sont plus rapprochés. Sachant tout cela, je mets ma machine en mode « En Continue » (« Cruise » en anglais) et je règle mes points par pouce à 12 points par pouce.
Je fais mes zigzags pointus et arrondis, puis quelques ronds – dans les deux directions – et une étoile pour tester les pointes dans plusieurs directions. Voici à quoi ressemble mes tests de tension avec les zigzags
A chaque changement de canette, il faut toujours tester votre tension de fil car la tension peut varier selon la manière que vous avez enroulé votre bobine et selon la météo du jour. Mais comment voir les résultats du test facilement – surtout quand vous n’avez pas beaucoup de place sur le tissu de dos de votre patchwork?
Il y a 2 options. Le premier est d’utiliser un des côtés du dos et molleton (si vous en avez suffisamment) qui sont plus larges que votre top, en rajoutant un bout de tissu du top pour avoir exactement la même combinaison de tissu et molleton. Parfois, c’est un peu difficile de le retourner pour vérifier votre tension.
La seconde option permet d’apprécier visuellement le test de tension plus facilement. Vous créez un mini sandwich à côté de votre patchwork que vous attachez au cadre soit avec des épingles, soit avec un barre aimantée. Pour procéder ainsi, coupez une bande de tissu de 25 cm de large suffisamment longue pour pouvoir l’épingler (ou l’aimanter) en faisant le tour de la barre de renvoi et en l’attachant entre les deux barres de devant. Mettez un bout du même molleton qui est utilisé sur votre patchwork de 15 à 20 cm de large au milieu entre les deux côtés du tissu. Voilà ! Vous avez une zone pour tester votre tension facilement ou pour tester vos motifs avant de les faire directement sur votre patchwork. Pour vérifier si la tension est correcte, vous n’avez plus qu’à enlever les épingles (ou la barre aimantée) et la retourner. La vidéo ci-dessous illustre la seconde méthode.
Cette semaine j’ai animé mon premier séminaire de 2 jours complet sur le logiciel de dessin, Pro-Stitcher Designer, dans mon atelier. Il y avait 4 élèves très appliquées. Elles ont adoré se former sur le logiciel et sont prêtes à dessiner leurs propres motifs numériques dès à présent. Nous avons été tellement concentrées sur le cours que je n’ai pas pris beaucoup de photos, mais en voici deux!
Un soir, nous avons diner ensemble avec les maris – à la chandelle – car il y avait une panne d’électricité dans notre rue!
Et je leur ai remis des certificats de participation dont elles étaient très fières !
Nous investissons dans nos longarms car elles nous font rêver et laissent libre cours à notre créativité. Mais comment protéger notre machine une fois qu’elle est chez nous ? Il est très important d’avoir la bonne installation pour nos machines pour qu’elles ne soient pas assujetties aux aléas de la météo (des orages plus ou moins violents) ou de notre réseau électrique. Si vous avez un parafoudre qui protège votre maison en totalité, cela protègera votre machine également de la foudre. Mais si vous n’avez pas cela (et ce n’est pas obligatoire), l’achat d’un onduleur est fortement recommandé.
Les ingénieurs Handi Quilter ont publié un article sur ce sujet – et je pense que c’est important de le traduire en français. Le voici :
Parafoudre ou Multiprise ou Onduleur
La plupart des quilteurs voudront protéger leurs investissements contre les surtensions électriques imprévues qui pourraient endommager leurs machines, comme la foudre. Un parafoudre (ou un onduleur) de bonne qualité peut remplir cette mission.
La première chose à comprendre est qu’une multiprise n’est pas la même chose qu’une protection contre les surtensions. Une multiprise de base n’a aucune protection contre les surtensions, sauf si elle est équipée comme un parafoudre. Un modèle entrée de gamme est une rallonge avec plusieurs prises seulement. Si la mention parafoudre ou une valeur en Joules n’est pas indiquée, il s’agit également d’une multiprise standard. Plus l’indice Joules est élevé, plus vous bénéficiez d’une protection contre les surtensions pour votre machine longarm. Nous recommandons un minimum de 2000 Joules pour protéger votre machine longarm.
Un onduleur (UPS en anglais) est un dispositif de batterie de secours destiné à alimenter votre appareil en cas de panne de courant. La plupart des onduleurs incluent également une suppression des surtensions ainsi que plusieurs prises. Vérifiez la valeur Joules pour déterminer la qualité de la suppression des surtensions. Bien qu’un onduleur ne soit pas nécessaire pour protéger votre machine longarm, certains quilteurs trouvent pratique d’en avoir un lorsqu’ils utilisent le Pro-Stitcher pour permettre au système informatisé de terminer le quilting en cours pendant que l’alimentation électrique principale du bâtiment est interrompue.
Comment sélectionner le parafoudre ou l’onduleur approprié
La plupart des parafoudre vous donneront la valeur nominale en Joules, mais ne vous indiqueront peut-être pas une valeur maximale en watts, en ampères ou en VA (VoltAmpères). En effet, ils sont généralement conçus pour être utilisés sur une prise domestique standard et devraient être suffisants pour supporter la charge de votre machine longarm. N’oubliez pas que l’indice Joules vous indiquera le niveau de protection dont vous bénéficierez.
Pour un onduleur, vous devrez déterminer les watts ou VA appropriés (en fonction de la façon dont le fabricant annonce son produit). Le tableau ci-dessous devrait vous être utile pour déterminer le nombre de watts ou de VA que vous devez rechercher. Plus la valeur est élevée, plus vous pouvez brancher d’appareils sur votre onduleur et plus il alimentera votre système longtemps en cas de panne de courant. Le tableau ci-dessous est destiné à sélectionner l’équipement approprié et n’indique pas nécessairement la quantité d’énergie utilisée par votre machine longarm à un moment donné. Cela variera en fonction de l’utilisation.
Précautions
Les machines Handi Quilter utilisent des moteurs CC sans balais alimentés par une alimentation CC à découpage (sauf la HQ Sixteen – la première longarm d’HQ). Pour cette raison, les onduleurs fonctionnent généralement très bien avec ces machines longarm par rapport aux machines utilisant des moteurs à courant alternatif. En général, les fabricants des onduleurs ne garantissent pas que leurs produits fonctionnent sur des équipements motorisés. Si vous vous demandez si le fabricant de votre onduleur honorera toute réclamation due à une défaillance du produit, veuillez contacter le fabricant de votre onduleur avant d’effectuer un achat.
Je suis heureuse de vous annoncer que je propose une formation pour prendre en main le logiciel de dessin Pro-Stitcher Designer le 2 et 3 avril 2024!! Si vous êtes intéressé, merci de m’envoyer un email ou mettre un commentaire sur cette publication.
Ce stage sera en français au siège de Handi Quilter France à Saint-Vallier en Saône-et-Loire (71). Le coût du stage est 300€ – qui inclut les cours et les 2 repas de midi. Voici les principaux sujets du stage :
Présentation Globale du logiciel
Configuration des options et paramètres
Comment imprimer un catalogue de vos motifs
Les différents outils de création de motifs
Outils de dessin
Outils de forme
Numérisation Automatique
La baguette magique
Création du Texte
Répétition sur un chemin
Les outil Réflexion, Carrousel, Rayonnement et Tronçonnage
Les outils Trim, Souder et Intersection
Comment créer une simulation de matelassage
Comment créer un motif bord-à-bord
Comment créer un motif plumes
Comment combiner plusieurs motifs
Et en bonus, je vous montrerai le logiciel Pro-Stitcher Catalog – un logiciel d’organisation qui, avec le Pro-Stitcher Designer, forment ensemble le Pro-Stitcher Studio.
