Réalisations de Patchwork, Techniques de Patchwork

Molleton épais Edredon sur une longarm ?

Une longarm est une machine qui peut matelasser beaucoup de choses – tous types de tissus, y compris du cuir, du jean, et de la flanelle. Mais, est-ce possible de matelasser du molleton extrêmement épais également ? C’est une question que je me posai depuis longtemps – et j’ai décidé de le tester cette semaine pour savoir.

Oui ! C’est possible.

Depuis trois ans, j’avais un kit d’appliqué collé avec du tissu flanelle qui attendait sagement que je le réalise. C’est un patch édredon de 1m x 1m conçu par Florence Chambe de L’Atelier des Cœurs .

Le molleton épais édredon « fluffy » est bien nommé car il est extrêmement épais – 7.5 cm (3 pouces) et il pèse 500 gr/m².

Avant de commencer le matelassage, il fallait que je mette mon pied « Glide Foot » (le pied pour glisser) car avec cette épaisseur, impossible d’utiliser un autre pied.

En raison du nombre de couleurs différentes, j’ai choisi d’utiliser du fil invisible (Monopoly de Superior Threads) sur le top, et du fil Bottom Line (taille 60) d’une cannette pré-embobiné SuperBOB.

Il fallait que je décide comment le matelasser pour garder l’aspect ‘édredon’. Je savais que je voulais matelasser autour de tous les appliqués collés et donner du relief au reste de l’édredon. Avec autant d’épaisseur de molleton et la flanelle, qui est très agréable à matelasser, avoir la bonne tension des fils était extrêmement simple.

Une fois le matelassage terminé, j’ai rajouté le biais sur le top et je l’ai rabattu à la main … mais comme c’est très épais, il me fallait un autre technique pour que ce ne soit pas trop difficile. J’ai mis une petite ligne de colle sur le biais. Puis, une fois collé, je l’ai fixé avec le fer à repasser. Ensuite, je n’avais plus qu’à faire un point invisible sur le dos pour bien maintenir le biais.

Et voila! Un super joli édredon terminé – et un projet en attente de moins !!

Techniques de Patchwork

Presser sur un côté ou ouvrir les coutures

C’est un sujet qui fait débat entre les quilteuses qui préfèrent presser leurs coutures sur un côté ou ouvrir les coutures. Personnellement, avec chaque projet avant de commencer, j’évalue mon patchwork et je réfléchis au matelassage que je voudrais, puis j’ouvre mes coutures ou je presse sur le côté en conséquence.

Quels sont les avantages ( ) et les inconvénients ( ) de chaque méthode si vous matelasser ? Je pense que le sujet mérite discussion.

Voici quelques situations et les avantages ou inconvénients de chaque quand vous matelassez un ouvrage – avec une longarm ou une machine domestique :

CouturesOuvertesPressées sur un côté
Matelassage Custom
Solidité
Régularité de volume
« Bearding »

Matelassage Custom

Si vous voulez matelasser votre patchwork en mode ‘custom’ (chaque bloc est matelassé d’une manière différente sur tout le patch), une des pratiques de base est de coudre dans les coutures. Cette méthode sépare chaque pièce et définit le pièçage. Si vous ouvrez les coutures, il n’y a pas de côté bas du pli dans lequel nous pouvons coudre dans les coutures. Même la personne la plus experte en matelassage ne pourra pas être précise autour d’une ligne et chaque petit déviation sera très visible. Pour éviter cela, la quilteuse choisit un côté du tissu et matelasse à un ou deux points plus loin du pli de la couture.

Solidité

Si vous matelassez directement sur une couture qui est ouverte, les points de matelassage ne sont pas en train d’être cousus sur du tissu – ils sont directement sur les points de couture du top. Ces endroits risquent de s’ouvrir avec le temps et le dos n’est pas en train d’être ‘attaché’ au top.

Si vous pressez d’un côté et vous matelassez dans les coutures, les points de matelassage passent à travers les deux tissus, puis le molleton et puis le tissu de dos. Ceci est BIEN mieux fixé et votre patch tiendra mieux dans le temps avec les lavages.

Régularité de volume

Une point très positif, quand on choisit d’ouvrir les coutures, est que le top est mieux équilibré en terme de volume et votre pièçage est plus mathématiquement exact car la partie pliée du tissu de votre top ne rentre pas dans la marge de couture. Pour mes ouvrages avec beaucoup de coutures sur le biais / en angle, j’ai besoin de plus de précision.

Si vous choisissez de presser les coutures vers un côté, il est important d’inverser les côtés pour que les coutures s’emboitent les unes dans les autres. Ceci évite trop de volume – et peut éviter les déformations, les aiguilles cassées, etc.

« Bearding »

Les coutures ouvertes augmentent les chances que le molleton (comme les molletons polyester très gonflants ou le molleton 100% laine) sorte à travers les coutures et se voit sur l’extérieur (en anglais, cette phénomène s’appelle « bearding »). Si c’est le cas, la solution est de réduire le nombre de points par pouce.

Connaissances Techniques Handi Quilter, Techniques de Patchwork

Comment poser un biais directement avec une longarm

Happy Halloween!

Posez un biais sur un patchwork est la dernière étape de la création d’un patchwork – et souvent l’étape que nous redoutons car manipuler un grand patchwork sous le petit bras de notre machine domestique n’est jamais simple.

Cette semaine je vous ai préparé une vidéo qui vous montre comment poser un biais directement avec votre longarm – évitant ainsi cette manipulation tant redoutée ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser dans les commentaires !

Le modèle de ce patchwork s’appelle Jojo et il est proposé par Gudrun de GE Quilt Designs de son livre « Stripology Mixology 2« . J’ai rajouté des bandes entre les blocs qui ne sont pas dans le patron original. Je l’ai matelassé en bord-à-bord avec des fantômes du modèle « Ghosts E2E » par Nancy Haacke de Wasatch Quilting. Voici quelques photos de mon patchwork terminé

Connaissances Techniques Handi Quilter, Techniques de Patchwork

Matelassage – 4 méthodes différentes

Est-ce que le matelassage peut vraiment changer le style d’un patch ? La réponse est « Oui ».

Voici quelques exemples d’un même patchwork matelassé quatre méthodes différentes. Vous verrez que, même si chaque top est une copie collé des autres, le patch finale est totalement changé grâce au matelassage. Ces patchworks ont été réalisé par les éducatrices au siège de Handi Quilter aux Etats-Unis.

Ce premier patch a été matelassé par Kristina Whitney. Elle l’a matelassé en utilisant des règles, du piqué-libre et du Pro-Stitcher.

Le deuxième patch a été matelassé par Kim Sandberg en utilisant uniquement le Pro-Stitcher

Le troisième patchwork a été matelassé par Kelly Ashton en utilisant des règles et du piqué-libre.

Et ce dernier patchwork a été matelassé en bord-à-bord avec le Pro-Stitcher par Kim Sandberg

Quand vous décidez sur votre ‘plan de matelassage’, il faut prendre en compte ce sur quoi vous souhaitez mettre en avant, ainsi que l’utilisation finale du patch. Si le matelassage est très serre (comme le 3eme), le patch sera plus raid. S’il y a moins de matelassage (comme le 4eme), le patch restera plus souple.

J’aime beaucoup utiliser mon Pro-Stitcher Designer pour proposer différents matelassage à mes clientes pour qu’elles ont une meilleur idée du rendu du patch et puisse mieux décider. Ma cliente (ou moi-même) prend une photo du patchwork de face. Ensuite, je l’intègre dans le PSD et je propose plusieurs options jusqu’à que nous trouvions un matelassage qui plait. Voici quelques exemples que j’ai proposé pour un matelassage en bord-à-bord pour un patchwork d’une cliente.

Venus-Quilt
Réalisations de Patchwork, Techniques de Patchwork

Venus

En juin 2020, j’ai vu ce patch, « Venus », sur le site web de Gudrun Gisladottir (GE Designs Iceland) et je savais que je voulais le faire.

Voici comment construire les blocs. Vous commencez avec deux carrés de 25 cm (10″) de tissu contrasté et vous les découpez comme ci-dessous. Ensuite, vous inversez les deux bandes du milieu et vous les rassemblez

Une fois assemblé, il faut le couper pour que tous les blocs soient exactement de la même taille.

J’ai terminé tous les blocs 2 jours plus tard… mais l’assemblage des blocs principaux en octobre 2020. J’ai testé plusieurs différentes dispositions des blocs.

Finalement, j’ai choisi cette disposition

Je voulais avoir un patch plus grand pour un lit double. J’avais des bandes de 2.5″ (5cm) des mêmes tissus. L’idée m’est venue de les ajouter autour pour agrandir le top. J’ai testé la disposition des bandes en prenant une photo en noir et blanc pour bien voir les différents degrés des valeurs (clair, moyen, foncé) des couleurs. La dernière bande est plus large (6″ ou 15cm) et est uniforme en couleur.

Maintenant que le top est prêt (janvier 2021), il fallait concevoir le matelassage. Comme c’est pour un lit et je veux que le patch reste doux, je ne voulais pas trop le matelasser. Apres avoir fait plusieurs simulations avec Pro-Stitcher Designer, j’ai choisi le motif « Joyful » (« Joyeux ou Heureux » en français) de Christy Dillon de My Creative Stitches. J’ai créé une étiquette pour le patch

Mais il m’a fallu encore quelques mois pour trouver du temps pour faire le matelassage (car les patchs clientes restent une priorité). De retour des USA cet été, j’ai décidé que c’était le moment. Je l’ai matelassé le 24 septembre! Quinze mois plus tard, le lit de la chambre d’amis a finalement son patch … avec ses coussins assortis!

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HQ Live : l’histoire du patchwork en France

J’ai eu l’immense privilège de filmer avec Handi Quilter aux Etats-Unis cet été. Le sujet principal de la conversation était l’histoire du matelassage en France. Voici le lien pour le Live (en anglais) sur YouTube le 12 octobre 2021 à 20h00

Pour ceux qui ne parle pas l’anglais, voici un résumé des sujets de conversation :

  • Présentation de mon parcours dans le patchwork
  • De quand date les plus anciens patchworks et comment les techniques sont arrivées en France
    • La technique est utilisée à partir du Moyen-âge pendant les Croisades : les vêtements matelassés sont portés par les Croisés sous leurs armures pour les protéger
  • Le boutis
    • l’histoire depuis ses origines, après avoir été ramené d’Orient par les croisades et Marco Polo, jusqu’en Sicile puis transformé de leur technique de trapunto en la technique du boutis à Marseille
    • les outils : la batiste Suisse, des mèches de coton spéciale boutis n°8 & l’aiguille à boutis n°26 de Bohin d’une longueur de 90mm
    • le travail plus moderne de Hubert Valeri
    • le boutis est inscrit à l’inventaire du Patrimoine Culturelle Immatériel de France en 2019
    • comment faire le sertissage avec une longarm
  • Le piqué Marseillais
  • Le patch à languettes et les ouvrages de la collection de Michel Perrier qui seront exposés au salon Aiguilles en Fête à Paris en 2022
  • Le patchwork en France depuis les années ’70
  • Les tissus typiques « français »
    • Provençale
    • Vichy
    • Toile de Jouy (et le patchwork de Brigitte Dumaine)
  • La création de France Patchwork et la revue « Les Nouvelles »
  • Mon travail avec le logiciel Pro-Stitcher Designer

Chenille-It Wanda coussin
Réalisations de Patchwork, Techniques de Patchwork

Chenille-It

Cet été en visite aux Etats-Unis, j’ai pu rendre visite à Nanette Holmberg, la créatrice de Chenille-It. Elle a un diplôme de la mode et cherchait un moyen d’utiliser la chenille plus simplement. De cette recherche elle a créé son produit phare : Chenille-It

Vous placez votre bandeau de Chenille-It à l’endroit où vous souhaitez et vous cousez une ligne droite au milieu de la bande. Ensuite vous mettez votre réalisation au lave-linge et sèche-linge (ou vous le grattez beaucoup) et voilà ! La Chenille-It se révèle. Dans la photo ci-dessous vous voyez les deux largeurs des bandes – avant lavage/séchage et après.

Les deux largeurs sont 3/8″ (95 mm) et 5/8″ (159 mm). Et Chenille-It existe en 22 coloris ! Je n’ai pas pu résister. J’ai acheté 14 différents coloris pour tester !!

Elle a commencé par utiliser Chenille-It pour créer des vestes hyper doux avec un support hydrosoluble (la veste verte et l’écharpe blanche) puis elle en a rajouté directement sur ses vêtements (les vestes blanche et enfant). Voici quelques exemples.

Ensuite, elle a montré différents façons que Chenille-It puisse être utiliser sur des patchs. Si vous aimez faire de l’appliqué collé, vous pouvez utiliser Chenille-It pour cacher les bords et appliquer en même temps. Voici une photo d’une de ses patrons qui utiliser cette méthode : « Venetian Windows » (les fenêtres de Venise)

Vous pouvez également l’utiliser pour définir un espace ou pour faire comme une vitrail. Les coussins sont super simple et rapide à faire

Et si vous ne voulez pas faire de l’applique, vous pouvez prendre un tissu comme celui-ci et faire le tour – tout le monde croira que c’est de l’appliqué, mais en réalité, c’est juste un tissu imprime.

C’est très simple à utiliser sur une longarm ou sur une machine domestique. Comme je n’avais pas ma longarm aux Etats-Unis, voici ce que j’ai fait quand j’étais chez ma mère sur sa machine domestique. Le Chenille-It rajoute une touche extra sur une réalisation – et c’était exactement ce dont ce coussin avait besoin !!

K en boutis
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Boutis, ou « La Piqûre de Marseille », sur Longarm ?

En 2018, dans mon club local de patchwork, une des membres a appris le boutis, et elle voulait partager cette technique avec nous. Ainsi a commencé mon initiation à une technique faite main française qui a été développé au 17è siècle. C’est une technique de broderie d’embellissement du tissu par le volume où vous ne pouvez pas voir la différence entre l’endroit et l’envers. Pour reconnaitre un vrai boutis (car il y a beaucoup de faux boutis), il faut le placer à contre-jour. La lumière doit traverser le long des lignes de couture, aussi appelé les ‘tunnels’, ce qui n’est pas le cas pour les ouvrages matelassés.

Voici quelques photos du boutis traditionnel que j’ai prises lors d’une exposition au salon Aiguille en Fête de 2018

Et voici quelques photos du travail du maître Hubert Valeri que j’ai prises lors de la même expo. Son travail est décidément moderne et très joli :

Retour dans mon club où nous avons toutes choisi un motif – j’ai choisi de faire la première lettre de mon prénom : K

J’ai transféré le motif sur du tissu de coton et fait ce qui s’appelle le sertissage – avec un point avant. Au 17è siècle, les boutisseurs faisait un point arrière – ce qui demandait plus de fils et de temps. Une fois que le sertissage a été entièrement réalisé, j’ai pu commencer le méchage (ou bourrage) ! Pendant le méchage, on introduit une mèche de coton dans chacun des tunnels créé par le sertissage pour leur donner du volume.

J’ai eu l’immense privilège de rencontrer Hubert Valeri lors d’un séjour à Paris en juillet. J’ai pu lui montrer mon ouvrage. Sachant que j’ai travaillé avec ce dont je disposais, il m’a très gentiment expliqué que je n’avais pas utilisé le bon tissu (il faut privilégier le batiste Suisse de coton), ni le bon fil (il faut privilégier le coton blanc n°8 de chez Lebaufil), ni la bonne aiguille pour le méchage (il faut privilégier la nouvelle aiguille à boutis n°26 de chez Bohin)… Voici mon boutis avant le lavage – car le lavage à haute température (plus de 60°C) le rétrécit afin qu’il prenne ses dimensions définitives.

et ensuite, le voici terminé :

La prochaine question que je me suis posée – et que j’ai posée à Mr Valeri – était : puis-je faire l’étape du sertissage avec une longarm ? Sa réponse est, si je dessine les bons motifs, ce serait tout à fait possible. Voici un premier essai que je lui avait montré avec un motif disponible dans la gallérie de motifs Pro-Stitcher :

Il m’a dit que si je rajoute une ligne (par exemple, un « S » dans chaque pétale au milieu) et si l’espacement entre les zigzags est égal, ce serait un bon motif ! Je vais donc travailler avec mon Pro-Stitcher Designer pour créer un motif dans les règles de l’art … à bientôt pour une nouvelle publication avec mes essais en utilisant les bons outils et avec un petit plus de connaissances.

Techniques de Patchwork

Comment nettoyer et ranger vos patchworks

Il existe plusieurs méthodes pour nettoyer et ranger les patchworks. Ici, je vous propose celles que j’emploie.

Faut-il laver vos tissus avant d’assembler le patchwork ?

La plupart du temps, je ne lave pas mes tissus coton avant d’assembler mes patchworks, surtout si j’utilise des Jelly Roll ou des tissus prédécoupés.

Mais, il y a certaines couleurs dites ‘à problème’ : souvent les rouges, les bleus, et les violets. Si vous utilisez ces couleurs, il est préférable de les laver avant de les assembler pour vérifier qu’ils conservent leurs couleurs. Il en est de même si vous utilisez des tissus batiks avec des couleurs riches car ils ont plus tendance à perdre leurs couleurs. Au besoin, il existe des produits pour fixer les teintures (comme le Sel Fixateur, le Retayne ou le Synthrapol).

Comme je vous ai expliqué dans une publication précédente, il est préférable de toujours laver le tissu du dos. D’autant plus si vous utilisez un tissu de dos en flanelle, le flanelle à tendance à rétrécir plus que le coton. Il est donc encore plus important de le laver avant de matelasser (sauf si les tissus du top et du dos sont tous en flanelle).

Comment laver votre patchwork après qu’il ait été matelassé ?

Lavez-le avec l’eau froide et une lessive douce. Rajouter au minimum 3 lingettes anti-décoloration (comme les « Décolor Stop ») pour éviter des accidents de décoloration. Vous pouvez attacher les lingettes au patchwork pour les empêcher qu’elles ne fassent pas leur office dans le tambour. S’il y a beaucoup de couleurs, vous pouvez ajouter plus de lingettes anti-décoloration pour être certain d’éviter les accidents. Si des couleurs ont déteint, il ne faut surtout pas laisser sécher votre patchwork ainsi.

Si le patchwork a de la moisissure

Vous pouvez le faire tremper dans une grande baignoire pendant une nuit entière avec un mélange composé d’1 volume d’ammoniaque et de 7 volumes d’eau. Le jour suivant, vous pouvez presser doucement sans le tordre pour enlever l’eau et le rincer. Si besoin vous pouvez renouveler 3 ou 4 fois – jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de couleur marron dans votre eau. Ensuite, si vous avez une pelouse, vous pouvez le faire sécher à l’air libre sur la pelouse (il y a une réaction chimique qui absorbe le jaunissement et fait blanchir encore plus votre patchwork).

Si vous avez une tache sur le patchwork

Vous pouvez utiliser un détachant (comme le détachant Grandma’s Secret Spot Remover), puis le laver en utilisant toujours de l’eau froide.

Comment sécher votre patchwork ?

Vous pouvez le mettre au sèche-linge à température moyenne jusqu’à ce qu’il soit presque sec, puis finir le séchage à l’air libre. Si vous n’avez pas de sèche-linge, vous pouvez mettre des serviettes de bain en-dessous pour absorber l’humidité.

Si vous voulez le repasser, je vous recommande de le repasser sur le côté dos avec une température moyenne (pas trop chaude).

Comment ranger vos patchworks pour éviter des plis ?

La meilleure méthode pour ranger vos petits patchworks, ou les chemins de table, est de les rouler ou de les pendre sur un porte-pantalon/valet de nuit ou des cintres pour pantalon.

Si c’est un grand patch et vous ne pouvez pas le disposer sur un lit, voici quelques astuces

  • Evitez de les ranger là où les températures sont très chaudes ou très froides, ou de les exposer à l’humidité (grenier, garage, cave, sous-sol…)
  • Trouvez un endroit propre, sec, de température tempérée, loin de la lumière et bien ventilé.
  • Entourez votre patchwork dans des draps en coton propres ou dans une taie d’oreiller.
  • Pliez le patchwork pour que le dos soit vers l’extérieur et réalisez le moins de plis possible. Pour éviter que les plis marquent, vous pouvez froisser du papier sans acide et le border dans les plis pour créer un sorte de coussin.
  • et surtout, re-plier le patchwork autrement régulièrement (tous les 3 ou 4 mois)
Connaissances Techniques Handi Quilter, Formations Patchwork, Techniques de Patchwork

Les nouveautés de L’Atelier du Longarm

Mon entreprise L’Atelier du Longarm évolue tous les jours. L’activité principale est le matelassage de patchworks pour les clients – surtout les grands patchworks qui sont difficiles à bâtir et à matelasser avec une machine domestique. J’ai toujours aimé partager mes connaissances, donc j’ai créé ma propre chaîne YouTube où je peux diffuser des vidéos avec des astuces de quilting !

Deux de mes vidéos le plus vues sont comment défroisser le molleton :

et comment équerrer le dos d’un patchwork avant de le mettre sur la longarm :

Ensuite, j’ai commencé à travailler en free-lance pour Handi Quilter Consuendi France. Quand une personne achète une machine longarm, selon le lieu de résidence, je vais chez elle pour lui apprendre à utiliser sa nouvelle machine et vérifier la bonne installation de la machine. Mon territoire pour les machines comprend toutes les régions au sud de la région Parisienne. Je forme également toutes les nouvelles utilisatrices du logiciel Pro-Stitcher en France (sauf l’Ouest de la France et la Bretagne) ainsi qu’en Belgique, Luxembourg et Suisse. J’adore découvrir de nouvelles régions de la France et de rencontrer toutes ces personnes! Les quilteuses sont toujours sympas.

Fin 2020, j’ai ajouté une nouvelle activité (toujours en tant que free-lanceuse) … réaliser des vidéos pour Handi Quilter Consuendi France. Au départ, la seule source pour trouver ces vidéos étaient leur page Facebook. Ensuite, j’ai eu l’idée de créer une chaîne YouTube Handi Quilter France pour que les personnes qui n’ont pas Facebook puissent également les visionner. Je crée 3 ou 4 vidéos par mois pour eux. Tout cela prend beaucoup de temps, mais cela me permet de partager mes connaissances avec encore plus de passionnées !

La dernière activité développée est la formation sur le nouveau logiciel Pro-Stitcher Designer. Pour l’instant, j’ai donné quelques cours en privé. La semaine prochaine, je vais donner une formation à distance à une groupe (voir ma publication précédente)! J’attends ce cours avec impatience… j’adore mon travail !!